Series Island.
Ces derniers temps, j'ai un mal de chien à regarder un film par moi-même, seule. J'ai vraiment besoin de compagnie pour tenir le coup deux heures sans que mon esprit divague.
Les séries sont donc un bon compromis pour continuer à avoir une vie sociale, sans son chéri à disposition pour se lover dans ses bras devant un bon film.
Voilà ma sélection :
Breaking Bad
La meilleure série de tous les temps, même si peu joyeuse (ah ça, c'est pas la cucaracha tous les jours avec Walter & Jesse, que du contraire), tout le monde peut y trouver son compte. Personnellement, saison 5, partie 2, épisode 13 : arrêt respiratoire suivi d'une tachychardie. Comment est-ce possible pour une série d'être aussi géniale? J'en redemande. Attention, meilleure série de la décennie. Je vous aurai prévenus.
Sherlock
Loin des clichés de la vieille Angleterre, Benedict Cumberbatch, malgré son accent purement incompréhensible à mon ouïe, est un génie. Cette série se base certes sur les histoires originales de Sir Arthur Conan Doyle, mais dans un tout autre esprit, remis au goût du jour. Martin Freeman en Watson vient ajouter la touche d'humour british dont on avait besoin. Benedict Cumberbatch, avec son physique de loutre, pourrait même paraître sexy avec son don quasi-divinatoire (et c'est sans compter le déjanté Moriarty). OH OUI SHERLOCK, analyse-moi !
True Detective
Euh, possible de faire un meilleur casting s'il vous plaît? Je ne pense pas non. Matthew McConnaughey atteint des sommets dans cette série. Depuis ces quatre dernières années, il a enfin compris qu'il n'était pas qu'un objet sexuel pour les femmes, mais qu'il pouvait être l'un des meilleurs acteurs de cette décennie. Une série coup de poing, où pour une fois, on ne nous balance pas des inspecteurs bidons sur des enquêtes ridicules. Ca se passe dans le bayou. Avec du satanisme. Et un tueur totalement malsain. Et un Matthew qui a un problème de sur-concentration. Au moins, on ne peut pas dire qu'il abandonne rapidement le petit. Il a la rage, et ça se voit. Un duo d'acteurs génialissime, pour une série sous tension.
Hannibal
Mads Mikkelsen était déjà pour moi un gros fantasme malsain depuis Jagten. Mais alors là... ALORS LA. Est-ce si mal de vouloir être mangée par un humain? Oui? Bon. Classieux, Hannibal Lecter est le genre de gars chez qui on a envie d'être invité à manger, parce qu'il fait la cuisine comme un dieu, et un homme qui cuisine est un semi-dieu de toute façon. Et puis, il est tellement malsain, intriguant, et mentalement puissant qu'on en viendrait à le vénérer. Personnellement, je vénère cette série. Bon appétit.
Orange is the new black
Ayant toujours été attirée par les histoires de gangs, et de choses pas très très catholiques, je m'y suis mise. Tout le monde est unanime, Netflix a frappé fort. Au fil des épisodes, on se rend compte qu'on s'est attaché à des détenues (prison exclusivement féminine) que l'on détestait dans les premiers épisodes. Et c'est là que l'on se dit qu'ils ont tout compris : arriver à nous faire vouloir devenir copines avec des femmes sans foi ni loi, c'était un sacré défi. Challenge accepted.
Black Mirror
Cette série British m'a retournée le cerveau. Comment est-ce possible d'avoir une imagination aussi débordante? Qui plus est sur un sujet vu, lu, revu, filmé, détourné, et au final rébarbatif : le danger des réseaux sociaux et de l'excès de technologie. Chaque épisode dure une heure, et est totalement distinct du suivant comme du précédent. Il s'agit en quelque sorte de courts-métrages dignes de grands films de sci-fi ! Bon, je vous conseille de vous calmer sur vos connexions quotidiennes sur Facebook et votre utilisation maladive de vos appareils connectés. Vous allez être tout de suite calmés.